Peut-être étiez-vous au sein du CMPR de Bobigny les mardi 14 et mercredi 15 septembre. Si par un heureux hasard vos pas vous ont mené au 4e étage vous avez dû entendre des rires. C’est normal : les ateliers ont commencé !
Les deux premiers ateliers du projet « De corps et d’ombres »
Cette semaine ont commencé les premiers ateliers artistiques au sein du CMPR de Bobigny.
Au programme une présentation des activités créatives qui vont être proposées aux patients et personnels de l’établissement.
Les intitulés paraissent au début abstrait : cadavre exquis ? théâtre d’ombres ?
D’abord spectateur chacun trouve sa place dans le collectif.
Les corps s’échauffent : placer son corps, économiser sa voix, projeter son énergie. Tout le monde s’essaie aux exercices et les sourires commencent à apparaitre sur les visages concentrés au fur et à mesure que les exercices s’installent.
Un cadavre exquis ?
« Ecriture collective d’un texte composite ». D’accord la définition n’éclaire pas forcément plus sur le procédé. Puis les participants se lancent. Chacun écrit un bout de phrase sans connaître le texte précédent, puis la lecture commence :
« Il était une fois un nez rouge qui flashe en éblouissant un volant roulant pour l’impressionner et trébuchât à côté de la voiture Rambo le Magnifique.
C’est bon d’être chez soi.
cadavre exquis des participants
Les sourires sont francs et les yeux pétillent. Puis la deuxième création collective est lue :
« Il était une fois un bras flexible de douche plein de mousse au chocolat, et une petite bière bien fraîche comme une rosée du matin de Noël brumeux et sombre comme le terrier du renard. »
cadavre exquis des participants
Joindre le geste à la parole
La thématique principale des ateliers est le rapport au corps. Le corps réel ou imaginé, fantasmé ou projeté… l’imagination est la seule limite aux futures créations.
Le théâtre d’ombres fait alors son entrée.
Ombres plaquées ou projetées, Gilbert explique avec pédagogie et fait des démonstration pour le plus grand plaisir de tous.
de corps et d'ombres 
Un avis sur « Les rires du 4e étage »